Dans l’objectif de réduction des intrants phytosanitaires, des méthodes alternatives à l’utilisation des produits de synthèse commencent à émerger dont l’utilisation des produits de biocontrôle. Ainsi les solutions de biocontrôle se sont fortement développés ces dernières années. Mais leur utilisation sur le terrain nécessite souvent une adaptation des recommandations des fabricants. En effet, la diversité dans les modes d’action et les origines des produits de biocontrôle complique leur utilisation. Le biocontrôle est également une stratégie parfois difficile à intégrer car selon la climatologie, les effets terroirs et le niveau parasitaire, les résultats sont plus ou moins satisfaisants.

Des expérimentations sont conduites sur différents domaines/parcelles, mais de manière assez autonome. Elles sont souvent ponctuelles, dispersées, et difficiles à comparer. Comment faire le tri de manière pertinente dans ces retours terrain ? Peut-on conseiller aux viticulteurs une stratégie pour tester ces solutions dans leurs exploitations de manière pertinente ?

Aujourd’hui nous avons besoin de capitaliser les résultats et les informations issues des différentes expérimentations sur les vignes. L’objectif de ce stage est de faire un bilan des pratiques et des tests effectués par le passé sur le terrain et de repérer quels sont les facteurs principales qui perturbent l’efficacité des produits de biocontrôle sur le terrain.

Vous pouvez consulter le Mémoire – Alessandra SILVA DOS SANTOS diplôme d’ingénieur agronome, option Inter-Etablissement Protection des Plantes et Environnement