Les premières pratiques d’agriculture de conservation des sols se sont développé dans les années 50  dans les régions (États-Unis, Brésil et Argentine) où les pratiques de travail du sol étaient très intensives et où le climat était favorable à l’érosion que les premières pratiques. L’objectif de ces nouvelles pratiques était donc d’éviter l’érosion hydrique et éolienne et de régénérer les sols.

Les pratiques de conservation des sols sont apparus plus tardivement en France, et peut-être encore plus en région méditerranéenne. Pourtant la violence des épisodes pluvieux méditerranéens rend les sols très sensibles aux érosions et le climat chaud accroit la minéralisation des matières organiques. Ces deux phénomènes érodent la fertilité des sols.

L’enjeu de ce rapport est donc de connaitre les impacts potentiels du développement de l’ACS en Provence, notamment concernant la ressource en eau. Un état des lieux des pratiques et des connaissances pour ce système appliqué spécifiquement au climat méditerranéen est réalisé.

 

Rapport de stage