Ce travail basé sur de la modélisation se base sur un modèle bio-économique étudiant trois exploitations réelles du plateau présentant des caractéristiques différentes. Plusieurs séries de simulations ont été réalisées sur trois thématiques : (a) la modification des marchés en jouant sur les prix de vente du blé dur, du lavandin et des légumineuses à graines, (b) l’évolution d’alternatives techniques avec le développement du réseau d’irrigation sur tout le plateau ou l’enherbement du lavandin, et (c) un changement de règlementation en diminuant les IFT.

Le rôle que pouvait jouer les légumineuses en tant que cultures de diversification n’est pas autant mis en avant que l’on pouvait supposer. Le fait que les exploitations étudiées soient initialement très diversifiées avec une importante part de légumineuses a pour conséquence qu’on observe une tendance générale à la diminution de leur surface pour des cultures plus rentables et plus sécurisantes comme le blé dur ou le lavandin.

Les légumineuses sont toutefois impliquées dans la diminution de l’impact agro-environnemental de systèmes étudiés, mais les résultats sur les conséquences sur la résilience demandent à être affinés davantage.

L’étude devra être poursuivie en ajoutant d’autres exploitations agricoles actuellement peu diversifiées en légumineuses pouvant servir de point de comparaison avec les trois exploitations étudiées. Aussi, ce travail pourra aller plus loin en construisant des scénarios complexes qui croiseront les simulations testées ici. L’objectif est d’obtenir des résultats plus fins pour tirer de meilleures conclusions sur le rôle que peuvent jouer les légumineuses dans les agrosystèmes du plateau de Valensole.

Rapport de stage 3ème année ingénieur